Pour comprendre le problème des galgos , il faut savoir qu’en Espagne, la chasse au lièvre avec des lévriers est une tradition ancestrale , et chaque chasseur élève ses lévriers pour les utiliser , au même titre qu’un outil de chasse .
À la fin de chaque saison de chasse en Espagne, ce sont des milliers de ces doux et magnifiques chiens qui sont, comme chaque année, sacrifiés, abandonnés, tués par pendaison lente,brûlés vifs , mutilés , et pire encore .Les plus chanceux sont recueillis par les refuges , qui doivent faire face à un afflux massif de chiens , souvent nécessitant des soins , et engendrant par là même des frais conséquents . Les autres finiront agonisants dans un coin, ou récupérés par la Garde civile et portés dans les « perreras », fourrières insalubres où ils seront gazés au bout de 14 jours, période légale d’attente , sans aucun soin (parfois avec des membres brisés ) et sans aucune chance d'être proposés à l'adoption .La maltraitance qui accompagne les abandons est liée à l’orgueil, car un chien qui a mal chassé déshonore son propriétaire, et cet affront doit être lavé par le sang, d’où une mort lente et dans la souffrance
Cette tradition est ancrée dans les mentalités et accompagnée d’une véritable « omerta », loi du silence, car il n’est pas recommandé de dénoncer son voisin, maltraitant sous peine de représailles.
Le problème est complexe, car il s’agit d’une part de faire évoluer les mentalités, en informant, éduquant, d’autre part de pénaliser les actes de cruauté et leurs auteurs, et là, malheureusement, la loi ne fait rien en ce sens. En effet, le galgo est considéré en Espagne comme un animal de travail et non un animal de compagnie, et par le fait, il échappe à toutes les lois européennes de protection animale. Sans compter le lobby des chasseurs qui est tout puissant au parlement et s’oppose régulièrement à la modification de la loi qui rendrait passible de poursuites les auteurs de maltraitances , et leur imposerait également des contrôles notamment sanitaires (le 2 février 2007 , le projet de loi présenté au parlement régional de Madrid a été rejeté une fois de plus ). Les chiens en effet sont actuellement élevés de façon anarchique, sans obligation de vacciner, identifier, soigner. Rien de plus facile dans ces conditions que de faire de la reproduction, et se débarrasser des chiens en surnombre ou sans compétences particulières pour la chasse. Difficile également dans ces conditions d’identifier un chien mort par mauvais traitements, et de poursuivre son propriétaire. On trouve d’ailleurs de plus en plus de chiens errants avec des blessures au cou, faites par l’extraction au couteau de la microship : 1 seul chien identifié, et la même puce réimplantée à l’infini.
Le gouvernement espagnol ferme les yeux sur ces pratiques pour ne pas prendre de mesures qui nécessiteraient le déblocage d’un budget afférent aux contrôles par des fonctionnaires, ainsi que des mesures législatives qui seraient mal perçues par toute une partie de la population rurale.
En attendant, que cessent ces pratiques d’un autre âge , beaucoup se mobilisent et nous rejoignent dans notre combat ,sensibles à la détresse de ces chiens –martyrs
.PHOTOS CHIEN PENDUS COUTUMUE ESPAGNOL
https://servimg.com/view/11568920/1994UNE FEMELLE QUI NE SERT QUE POUR LA REPRODUCTION OU D AUTRE DANS LE MEME ETAT ERRANTE DANS LA NATURE ECT...
COMMENT AIDER :
- Diffuser l'information, nous pouvons vous envoyer par internet notre dossier Galgos France, pour mieux connaître le problème espagnol (attention photos dures)
- Imprimer tracts et cartes de visite ou affichettes, à mettre chez les vétérinaires, commerces, et distribuer autour de vous.
- Médiatiser : contacter journaux, radios locales, etc. ... ou exposer des affiches dans toutes manifestations, expos ... où cela est possible.
- Collecter : des couvertures, tissus chauds, croquettes, médicaments, pansements, niches usagées, corbeilles, laisses, colliers, etc.
-Trouver des adhérents et donateurs : nous avons besoin de fonds pour continuer notre combat, dons, adhésions (15€ à l'année pour être membre).
-Trouver des adoptants, pour bien sur placer nos chiens.
-Trouver des familles d’accueil, pour sortir les cas les plus urgents (morsures en refuge à cause du surnombre de chiens).
-Trouver des parrainages : le parrainage permet de soigner un chien, choisit par le parrain et verser une somme non imposée qui va directement au refuge où il se trouve.
Voilà les différentes manières de nous aider et nous sommes à votre écoute pour toute suggestion.
Pour connaître mieux ce problème espagnol de maltraitance envers les galgos, je vous conseille d'aller sur notre site :
www.galgosfrance.net .Sachez enfin que les pétitions ne servent à rien et malgré les millions de signatures recueillies à l'échelon mondial depuis 98, le gouvernement espagnol n'a absolument rien modifié ni dans la loi, ni dans la mentalité de ses compatriotes.
Merci pour votre aide.